Le troisième genre et la question de la binarité traditionnelle

La binarité de genre est une construction sociale et culturelle qui réduit la multiplicité des configurations sexuelles possibles à une dichotomie essentielle entre les sexes masculin et féminin. Cependant, cette binarité est contestée par les personnes qui ne se conforment pas aux catégories de genre traditionnelles, telles que les personnes intersexuées, les eunuques et les transgenres. En France, la reconnaissance de l'intersexualité et du genre neutre est une question actuelle. La traduction d'intersexe dans l'état civil serait "sexe neutre", mais cette proposition a été refusée par la justice malgré un premier jugement favorable en octobre 2015. Les personnes intersexuées sont décrites comme des personnes qui ne sont ni homme ni femme, qui présentent des caractéristiques anatomiques, chromosomiques ou hormonales ne relevant pas strictement de l'un ou l'autre sexe. Les associations rejettent le terme hermaphrodite et préfèrent l'appeler intersexué.

Intersexe ou transgenre

Le concept de transgenre est utilisé pour décrire des personnes qui ne se conforment pas aux catégories de "homme" ou "femme" traditionnelles. Cela comprend des personnes intersexuées, des personnes transgenres et des personnes qui se sentent non-binaires, c'est-à-dire qu'elles ne se sentent pas exclusivement comme "homme" ou "femme", mais plutôt comme une combinaison ou une troisième catégorie de genre. Les personnes transgenres peuvent se sentir comme des hommes, des femmes ou des personnes qui ne se conforment pas aux catégories de genre traditionnelles. Elles peuvent également choisir de se présenter et de s'identifier de manière non-binaire. La reconnaissance des personnes transgenres et non-binaires est une question de droits humains et de santé mentale, et elle est reconnue dans de nombreux pays du monde.

Le "troisième genre", genre neutre reconnu officiellement dans le monde

Le concept du "troisième genre" est une construction politique, sociale et culturelle qui s'oppose au sexe anatomique. Il a été utilisé dans des contextes médicaux, littéraires et policiers pour désigner des personnes qui ne se conforment pas aux catégories de "homme" ou "femme" traditionnelles. La première société à reconnaître l'existence du troisième genre est considérée être l'Inde, avec les hijras, qui sont décrits comme des personnes intersexuées, eunuques ou transgenres. En Indonésie, le terme "waria" est utilisé pour décrire des personnes qui sont à la fois hommes et femmes, ou qui ne s'identifient pas strictement comme l'un ou l'autre. En Europe, l'Allemagne a été le premier pays à autoriser les parents à ne pas cocher la case "femme" ou "homme" sur les certificats de naissance en 2013, ce qui a été suivi par d'autres pays occidentaux, comme le Canada et les États-Unis. En France, le Conseil de l'Europe a préconisé en 2015 que les États membres permettent aux personnes intersexuées de ne pas choisir un genre sur l'état-civil. Voici une liste des pays qui reconnaissent officiellement le troisième genre ou le genre neutre :
  • Argentine
  • Australie
  • Bangladesh
  • Canada
  • Danemark
  • Équateur
  • Inde
  • Indonésie
  • Irlande
  • Islande
  • Israël
  • Malte
  • Népal
  • Nouvelle-Zélande
  • Pakistan
  • Pérou
  • Portugal
  • Suède
  • Suisse
  • États-Unis
Ces pays ont adopté des politiques et des législations qui autorisent les personnes à choisir une identité de genre qui ne correspond pas à leur sexe biologique assigné à la naissance, ou qui reconnaissent l'existence d'une troisième catégorie de genre distincte.

La question du genre neutre en France

La binarité de genre est une construction sociale et culturelle qui réduit la multiplicité des configurations sexuelles possibles à une dichotomie essentielle entre les sexes masculin et féminin. Cependant, cette binarité est contestée par les personnes qui ne se conforment pas aux catégories de genre traditionnelles, telles que les personnes intersexuées, les eunuques et les transgenres. En France, la reconnaissance de l'intersexualité et du genre neutre est une question actuelle. La traduction d'intersexe dans l'état civil serait "sexe neutre", mais cette proposition a été refusée par la justice malgré un premier jugement favorable en octobre 2015. Les personnes intersexuées sont décrites comme des personnes qui ne sont ni homme ni femme, qui présentent des caractéristiques anatomiques, chromosomiques ou hormonales ne relevant pas strictement de l'un ou l'autre sexe. Les associations rejettent le terme hermaphrodite et préfèrent l'appeler intersexué.

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